Le président Nechirvan Barzani et la Guerre des 12 jours

À partir du 13 juin 2025, une période de douze jours de conflit intense a éclaté entre l'Israël et l'Iran. Cette période a fait la suite à des frappes aériennes israéliennes sur des installations militaires et nucléaires iraniennes, qui ont entraîné la mort d'éminents scientifiques nucléaires et de commandants militaires. Plus de 200 avions de chasse de l’état hébreu ont pris pour cible plus de 100 installations nucléaires et militaires ainsi que des quartiers résidentiels en divers endroits de la République islamique d'Iran.

Les attaques d’Israël à la roquette se sont poursuivies pendant près de deux semaines, tandis que des drones-suicide tombaient de manière isolée dans la région du Kurdistan irakien, parfois à Erbil. Les États-Unis ont entamé une action militaire le 22 juin, en menant des frappes de destruction de bunkers sur les installations nucléaires iraniennes de Natanz, Fordow et Ispahan. Un fragile cessez-le-feu a été négocié par les États-Unis le 24 juin, quelques heures après que l'Iran eut tiré des missiles sur la base aérienne « Al-Asad » au Qatar, sa plus grande base au Moyen-Orient.

Alors que diverses sources affirment que le président Donald Trump a contribué à mettre un terme à ce qui aurait pu devenir un scénario catastrophique, entraînant des pays de la région tels que le Pakistan, le Yémen, l'Arabie saoudite et quelques autres en plus, et risquant de déboucher sur une troisième guerre mondiale, un acteur clé sur la scène internationale, le président Nechirvan Barzani, a été au centre des efforts diplomatiques visant à résoudre la situation.

Compte tenu de sa situation géographique - en plein milieu du conflit - l'Irak est en grand danger. Il n'a pas tardé à condamner les attaques, d’un côté et de l'autre. Il a été cité aujourd'hui, le 30 juin 2025, par un organe de presse iranien « Tasnim News » comme ayant déclaré, le 13 juin 2025, que « Les attaques d'Israël contre l'Iran compliquent la stabilité régionale », soulignant le fait qu’une « solution militaire ne ferait qu'aggraver la situation », appelant la communauté internationale à intervenir d'urgence. Le 16 juin 2025, il a tenu une conférence téléphonique avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, au cours de laquelle le président Nechirvan Barzani a insisté sur la nécessité d'éviter toute progression de la situation, de revenir au dialogue et d'essayer de régler les choses diplomatiquement et dans le respect de toutes les parties au débat.

Dans le même article de « Tasnim News » publié aujourd'hui sur son site web www.tasnimnews.com, il est également nécessaire de parler de ces points très importants qui suivent. Premièrement, Téhéran a exprimé sa gratitude pour le travail accompli par le président Nechirvan Barzani dans son rôle avoué d'artisan de la paix, d'autant plus qu'il se soucie profondément du peuple irakien et de sa situation. Il s’agit deuxièmement que la situation des kurdes sur le plan salarial actuelle et des conflits en cours avec le gouvernement central de Bagdad touchent gravement aux citoyens. Le président Nechirvan Barzani est absolument déterminé à protéger l'Irak des conséquences de la guerre, étant donné en particulier l'histoire passée et récente. Il donne toujours la priorité à la stabilité, à la paix, au dialogue et à la diplomatie plutôt qu'au désaccord et aux conflits inutiles pour lesquels le Moyen-Orient est si bien connu.

Il est important que l'Iran reconnaisse le rôle clé du président Nechirvan Barzani dans le maintien de la paix au cœur du Moyen-Orient, mais aussi dans l'ensemble de la région. Ce n'est pas une coïncidence qu'il est de plus en plus reconnu comme quelqu’un sur laquelle on peut compter et en qui on peut avoir confiance pour apporter des solutions pragmatiques et durables aux problèmes de ce coin du monde historiquement instable. Il faut absolument saluer ses efforts, et il est formidable qu'il soit reconnu, notamment par l'Iran et les États-Unis, comme un pionnier de la promotion de la paix et de la réconciliation plutôt que de la dissonance et du conflit.